Qualité & management
J'ai mis un an à rédiger mes directives anticipées… et vous ?
Je confirme qu'il n'est pas facile de rédiger ses directives anticipées.
Aider ses proches âgés, malades, à le faire n'est déjà pas simple. Ma mère s'y est résolue en ce début d'année grâce notamment aux exemples de supports fournis par la SFAP (Société française des soins palliatifs), et aux propositions de redactions qu'Agevillage a collectées). Elle a aussi désigné sa personne de confiance et a même rédigé le "mandat de protection future". On le voit encore cette semaine avec ces explusions à la veille de la trêve hivernale. Savoir qui s'occupera de soi et de ses biens demain, rassure.
Je pensais, naïvement, que je m'en inspirerais facilement, mais onze mois plus tard, le support proposé par la SFAP était toujours vierge dans mon sac.
Peurs, répulsions, tabous, exigences trop violentes ? Comme l'écrit si bien Emmanuel Hirsch dans son dernier ouvrage "Fin de vie - Le choix de l'euthanasie ?" Ces directives anticipées ne sont pas "la solution miracle et idéale", tout comme la désignation de la personne de confiance.
Est-ce l'histoire de Vincent Humbert, le désarroi de proches face à des décisions difficiles, la visite des cimetières à la Toussaint ?
Ce week-end, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai rédigé ces directives anticipées (en m'inspirant fortement de celles de Jean Leonetti). J'en ai profité pour désigner ma personne de confiance.
Reste à bien informer mes proches, mon médecin traitant. Celui de ma mère a été supris et ravi de ces écrits. Je ne sais pas s'il proposera la démarche à d'autres patients.
J'y suis arrivée donc.
Et vous ?
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