Accompagnements & soins
Une campagne sur Twitter pour des médecins plus humains
Bonjour je m’appelle…
Quand un médecin tombe malade, il découvre à son tour l'envers du décor. Il partage le quotidien de milliers de patients confrontés à des confrères qui ne se présentent pas, n'ont pas le souci de connaître votre nom et qui assènent leur diagnostic sans prendre la peine de dire «bonjour», ni vous regarder dans les yeux.
Devenu malade, le médecin s'anonymise, comme les autres. Il devient le numéro de lit X. Sans parler de la fin de vie qui reste le parent pauvre de la médecine de pointe.
Cette réalité connue de tous, le Dr Kate Granger, 31 ans, anglaise, l'a vécue de plein fouet. Elle a fini par réagir en lançant une campagne sur les réseau sociaux : "Bonjour je m'appelle..." (Hello my name is...). Les médecins et patients se photographient avec leur prénom inscrit sur une pancarte avant de diffuser le cliché sur les réseaux sociaux.
Cette campagne incite les professionnels de santé à adopter une attitude plus compatissante envers les patients. En l'espace de deux ans, plus de 500 000 médecins, infirmiers, brancardiers ou réceptionnistes se sont engagés à «humaniser» leurs relations avec chaque patient, s'affichant sur Twitter avec le hashtag #hellomynameis.
«On commence par des pancartes mais il ne s'agit pas seulement de connaître le nom de quelqu'un, c'est beaucoup plus profond. Il s'agit de créer un contact humain, de commencer une relation thérapeutique fondée sur la confiance pour éviter que l'hôpital ne devienne une usine à patients», a expliqué le Dr Granger à la BBC.
Aujourd'hui en phase terminale, sans espoir de rémission, le Dr Granger espère que son témoignage «permettra de mettre la question de la compassion au cœur des soins de santé car les preuves existent qui montrent que la situation des patients en est améliorée».
Question de formation initiale et continue mais aussi de vision politique de la santé.
Le Premier ministre britannique David Cameron et le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, ont rejoint la campagne et ont qualifiée «d'exemplaire» l'initiative de la jeune femme.
Le gouvernement écossais a annoncé qu'il allait verser £40 000 (53 000€) au National Health Service, le service de santé publique du Royaume-Uni, afin de développer la campagne à travers plusieurs pays.
«My name is...» a aussi séduit l'Italie.
Et la France ?
Devenu malade, le médecin s'anonymise, comme les autres. Il devient le numéro de lit X. Sans parler de la fin de vie qui reste le parent pauvre de la médecine de pointe.
Cette réalité connue de tous, le Dr Kate Granger, 31 ans, anglaise, l'a vécue de plein fouet. Elle a fini par réagir en lançant une campagne sur les réseau sociaux : "Bonjour je m'appelle..." (Hello my name is...). Les médecins et patients se photographient avec leur prénom inscrit sur une pancarte avant de diffuser le cliché sur les réseaux sociaux.
Cette campagne incite les professionnels de santé à adopter une attitude plus compatissante envers les patients. En l'espace de deux ans, plus de 500 000 médecins, infirmiers, brancardiers ou réceptionnistes se sont engagés à «humaniser» leurs relations avec chaque patient, s'affichant sur Twitter avec le hashtag #hellomynameis.
«On commence par des pancartes mais il ne s'agit pas seulement de connaître le nom de quelqu'un, c'est beaucoup plus profond. Il s'agit de créer un contact humain, de commencer une relation thérapeutique fondée sur la confiance pour éviter que l'hôpital ne devienne une usine à patients», a expliqué le Dr Granger à la BBC.
Aujourd'hui en phase terminale, sans espoir de rémission, le Dr Granger espère que son témoignage «permettra de mettre la question de la compassion au cœur des soins de santé car les preuves existent qui montrent que la situation des patients en est améliorée».
Question de formation initiale et continue mais aussi de vision politique de la santé.
Le Premier ministre britannique David Cameron et le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, ont rejoint la campagne et ont qualifiée «d'exemplaire» l'initiative de la jeune femme.
Le gouvernement écossais a annoncé qu'il allait verser £40 000 (53 000€) au National Health Service, le service de santé publique du Royaume-Uni, afin de développer la campagne à travers plusieurs pays.
«My name is...» a aussi séduit l'Italie.
Et la France ?