Qualité & management
Lieux ouverts /fermés
Vous avez dit injonction contradictoire ?
Les EHPAD sont des lieux de vie qui accueillent des personnes âgées de plus en plus malades, fragilisées, désorientées, épuisantes pour leur entourage, qui risquent de se mettre en danger en sortant et en se perdant... sans parler des complexités autour de cette satanée maladie d'Alzheimer (recherche, prévalence, modèles).
Les EHPAD sont des lieux de vie donc où l'on est logiquement libre d'aller et venir.
Mais aussi des lieux sécurisés, avec des systèmes de plus en plus technophiles (système "anti-fugue" voire "anti-évasion" comme j'ai pu le lire récemment dans une publicité).
Des lieux qui sont souvent fermés avec digicode indéchiffrable pour une personne désorientée.
Des lieux ouverts/fermés.
Certains appels à projet se payent même le luxe d'accoler les deux adjectifs ! Bon courage aux répondants !
Le consentement éclairé du résident malade est rarement obtenu mais ces lieux ne sont pas des prisons où l'on entre par décision de justice. Aussi quand le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) veut étendre son droit de visite aux EHPAD, c'est le tollé.
Pourtant, comment garantir la défense des droits fondamentaux des personnes enfermées ?
Les risques de dérives, d'abus de pouvoir, de représailles est énorme si aucun regard extérieur, indépendant, neutre ne vient évaluer, contrôler le respect de ces droits inaliénables.
Dans la patrie des droits de l'homme, de conférence de consensus pour la liberté d'aller et venir en recommandations ANESM, les textes pleuvent sur des professionnels souvent désemparés, impuissants face aux contraintes, aux normes contradictoires (ouvrir/fermer)... sans parler des demandes des familles clientes : que mon parent vieillisse bien, sécurisé.
Madame Adeline Hazan qui succède à Jean-Marie Delarue en tant que CGLPL veut agir en douceur, mais sans lâcher cette nécessité de défendre les droits fondamentaux des plus fragiles, isolés, enfermés.
Elle regrette à juste titre que la société civile, les associations, ne s'emparent pas plus de ces questions, pour secouer, interpeler, et aider à faire évoluer les pratiques.
Liberté / sécurité / respect des droits fondamentaux : un sujet éthique inépuisable.
Les EHPAD sont des lieux de vie qui accueillent des personnes âgées de plus en plus malades, fragilisées, désorientées, épuisantes pour leur entourage, qui risquent de se mettre en danger en sortant et en se perdant... sans parler des complexités autour de cette satanée maladie d'Alzheimer (recherche, prévalence, modèles).
Les EHPAD sont des lieux de vie donc où l'on est logiquement libre d'aller et venir.
Mais aussi des lieux sécurisés, avec des systèmes de plus en plus technophiles (système "anti-fugue" voire "anti-évasion" comme j'ai pu le lire récemment dans une publicité).
Des lieux qui sont souvent fermés avec digicode indéchiffrable pour une personne désorientée.
Des lieux ouverts/fermés.
Certains appels à projet se payent même le luxe d'accoler les deux adjectifs ! Bon courage aux répondants !
Le consentement éclairé du résident malade est rarement obtenu mais ces lieux ne sont pas des prisons où l'on entre par décision de justice. Aussi quand le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) veut étendre son droit de visite aux EHPAD, c'est le tollé.
Pourtant, comment garantir la défense des droits fondamentaux des personnes enfermées ?
Les risques de dérives, d'abus de pouvoir, de représailles est énorme si aucun regard extérieur, indépendant, neutre ne vient évaluer, contrôler le respect de ces droits inaliénables.
Dans la patrie des droits de l'homme, de conférence de consensus pour la liberté d'aller et venir en recommandations ANESM, les textes pleuvent sur des professionnels souvent désemparés, impuissants face aux contraintes, aux normes contradictoires (ouvrir/fermer)... sans parler des demandes des familles clientes : que mon parent vieillisse bien, sécurisé.
Madame Adeline Hazan qui succède à Jean-Marie Delarue en tant que CGLPL veut agir en douceur, mais sans lâcher cette nécessité de défendre les droits fondamentaux des plus fragiles, isolés, enfermés.
Elle regrette à juste titre que la société civile, les associations, ne s'emparent pas plus de ces questions, pour secouer, interpeler, et aider à faire évoluer les pratiques.
Liberté / sécurité / respect des droits fondamentaux : un sujet éthique inépuisable.
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