Accompagnements & soins
Affaire Vincent Lambert, équipes médicales désemparées
De la toute puissance à l’impuissance
Face à une personne tétraplégique depuis 2008, en état végétatif irréversible, «pauci-relationnel», avec une «conscience minimale», mais sans être en fin de vie (au vu de la vidéo clandestine qui a été postée sur Internet).
Face à une famille déchirée entre sa femme avec des frères et sœurs qui relatent les dires de Vincent Lambert et réclament l’arrêt des soins, et ses parents ainsi que deux autres enfants qui ne désarment pas contre cet arrêt;
Face à un manque de confiance entre les parents et l’équipe médicale du CHU de Reims quant à la qualité des soins prodigués à leur fils;
Face à deux ans de batailles judiciaires qui ont abouti le 5 juin dernier à l’avis de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui confirme celui Conseil d’Etat sur le fait que la poursuite des soins du patient constituait une obstination déraisonnable et validait la décision médicale de suspendre son alimentation et son hydratation artificielles en l’accompagnant par des soins palliatifs…
Les médecins n’ont pas tranché ce 23 juillet.
D’autant que les parents de Vincent Lambert et deux de leurs enfants ont annoncé qu’ils porteraient plainte au pénal contre l'hôpital s'il n'acceptait pas de transférer Vincent Lambert dans un établissement spécialisé pour mieux prendre soin de lui.
Le CHU de Reims a estimé que « les conditions de sérénité et de sécurité nécessaires à la poursuite de la procédure ne sont pas réunies ». Il a suspendu la procédure et plaide pour le rétablissement d’« un échange serein, dans l’intérêt de Vincent Lambert et de son accompagnement ».
Lâcher, passer la main, admettre que l’on ne pourra débloquer la situation… sera peut-être la décision de l’équipe médicale.
On savait l’affaire sur les épaules des professionnels (cf. édito de juin). On voit qu’il faut parfois admettre ses limites. Et que la justice ne résout pas tout. Loin de là.
L’enjeu est l’intérêt de la personne malade.
Un enjeu éthique.
Face à une famille déchirée entre sa femme avec des frères et sœurs qui relatent les dires de Vincent Lambert et réclament l’arrêt des soins, et ses parents ainsi que deux autres enfants qui ne désarment pas contre cet arrêt;
Face à un manque de confiance entre les parents et l’équipe médicale du CHU de Reims quant à la qualité des soins prodigués à leur fils;
Face à deux ans de batailles judiciaires qui ont abouti le 5 juin dernier à l’avis de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui confirme celui Conseil d’Etat sur le fait que la poursuite des soins du patient constituait une obstination déraisonnable et validait la décision médicale de suspendre son alimentation et son hydratation artificielles en l’accompagnant par des soins palliatifs…
Les médecins n’ont pas tranché ce 23 juillet.
D’autant que les parents de Vincent Lambert et deux de leurs enfants ont annoncé qu’ils porteraient plainte au pénal contre l'hôpital s'il n'acceptait pas de transférer Vincent Lambert dans un établissement spécialisé pour mieux prendre soin de lui.
Le CHU de Reims a estimé que « les conditions de sérénité et de sécurité nécessaires à la poursuite de la procédure ne sont pas réunies ». Il a suspendu la procédure et plaide pour le rétablissement d’« un échange serein, dans l’intérêt de Vincent Lambert et de son accompagnement ».
Lâcher, passer la main, admettre que l’on ne pourra débloquer la situation… sera peut-être la décision de l’équipe médicale.
On savait l’affaire sur les épaules des professionnels (cf. édito de juin). On voit qu’il faut parfois admettre ses limites. Et que la justice ne résout pas tout. Loin de là.
L’enjeu est l’intérêt de la personne malade.
Un enjeu éthique.
Sur le même sujet
Actualité
Métiers de la santé et de l’accompagnement
Abonné
Journée mondiale : les aides-soignants continuent de militer pour leur rôle propre
Outils et fiches pratiques
Métiers de la santé et de l’accompagnement
Le métier d’infirmier/ère (IDE)
Outils et fiches pratiques
Métiers de la santé et de l’accompagnement