Accompagnements & soins
Les brutes en blancs
Le nouveau livre de Martin Winckler sur ces "brutes en blanc" ose briser l'omerta sur des pratiques médicales maltraitantes.
Il dénonce la toute puissance soignante sur les patients vulnérables, et les dérives associées.
Il insiste : "le pouvoir et le soin ne sont pas compatibles".
Il regrette un enseignement de la médecine encore féodal, avec ses rituels, son paternalisme, ses castes... qui sont ensuite imités dans les soins de ville, à l'hôpital. Les médecins maltraités deviennent maltraitants.
Il pointe cette difficulté de travail collectif, pluridisciplinaire (avec un rôle propre infirmier piétiné) autour de la personne malade-partenaire.
Ces propos font échos aux nouveaux référentiels de la région Rhône-Alpes sur les métiers du parcours de santé des personnes fragilisées et les fonctions d'encadrants de proximité.
Ils interpellent autour de la Toussaint sur l'accompagnement de la toute fin de vie : entre risques d'abandon ou d'abus de pouvoir et surmédicalisation (lire cette semaine les analyses divergentes de Véronique Fournier et de Emmanuel Hirsch).
On sent beaucoup de souffrances, de douleurs dans ces parcours professionnels soignants. Mais attention aux amalgames violents, désespérants (les médecins n'ont pas tardé à réagir surtout au titre du livre).
De la douleur au bonheur !
C'est justement le thème de notre colloque annuel qui réunira cette semaine, comme chaque année, un millier de professionnels du prendre soin à la Cité des Sciences à Paris. L'occasion pour la secrétaire d'Etat Pascale Boistard de saluer la qualité du travail des équipes labellisées Humanitude en 2016.
Ces équipes abandonnent leur pouvoir au profit du lien, de la relation, de la tendresse. Beaucoup tombent la fameuse blouse blanche au profit de tenues de ville, plus chaleureuses.
Elles ne veulent pas être des brutes en blanc et elles font savoir la qualité de leur prendre soin, par ce label.
Merci à elles !
Il dénonce la toute puissance soignante sur les patients vulnérables, et les dérives associées.
Il insiste : "le pouvoir et le soin ne sont pas compatibles".
Il regrette un enseignement de la médecine encore féodal, avec ses rituels, son paternalisme, ses castes... qui sont ensuite imités dans les soins de ville, à l'hôpital. Les médecins maltraités deviennent maltraitants.
Il pointe cette difficulté de travail collectif, pluridisciplinaire (avec un rôle propre infirmier piétiné) autour de la personne malade-partenaire.
Ces propos font échos aux nouveaux référentiels de la région Rhône-Alpes sur les métiers du parcours de santé des personnes fragilisées et les fonctions d'encadrants de proximité.
Ils interpellent autour de la Toussaint sur l'accompagnement de la toute fin de vie : entre risques d'abandon ou d'abus de pouvoir et surmédicalisation (lire cette semaine les analyses divergentes de Véronique Fournier et de Emmanuel Hirsch).
On sent beaucoup de souffrances, de douleurs dans ces parcours professionnels soignants. Mais attention aux amalgames violents, désespérants (les médecins n'ont pas tardé à réagir surtout au titre du livre).
De la douleur au bonheur !
C'est justement le thème de notre colloque annuel qui réunira cette semaine, comme chaque année, un millier de professionnels du prendre soin à la Cité des Sciences à Paris. L'occasion pour la secrétaire d'Etat Pascale Boistard de saluer la qualité du travail des équipes labellisées Humanitude en 2016.
Ces équipes abandonnent leur pouvoir au profit du lien, de la relation, de la tendresse. Beaucoup tombent la fameuse blouse blanche au profit de tenues de ville, plus chaleureuses.
Elles ne veulent pas être des brutes en blanc et elles font savoir la qualité de leur prendre soin, par ce label.
Merci à elles !
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