Accompagnements & soins
S'adresser aux personnes fragilisées d'adultes à adultes
Ni papi, ni mamie
Liberté, égalité, fraternité : telles sont les valeurs de notre République, inscrites aux frontons de nos institutions, de nos mairies.
Tous les citoyens (même âgés, même fragilisés, même atteints d'une maladie neuro-évolutives... même soignants, même accompagnants) naissent et demeurent libres et égaux en droits, précise notre constitution de 1789.
Toutes les recommandations de bonnes pratiques de toutes les autorités, agences d'évaluation de la qualité du prendre soin l'affirment : les personnes que les établissements et services sociaux et médico-sociaux accompagnent sont des citoyens, adultes. Il en est de même pour les professionnels qui prennent soin d'eux.
Nous sommes frères, égaux.
Ils ne sont pas nos papis, ni nos mamies... sauf s'ils le sont vraiment et demandent à être appelés ainsi, personnellement.
Non seulement ils ne nous appartiennent pas, mais ils ne devraient pas intégrer si fortement l'âgisme (ce racisme anti-vieux, anti-vieillissement) au point parfois d'accepter d'être appelé n'importe comment (papis, mamies, ma p'tite dame, mon p'tit monsieur) plutôt que de ne pas être appelé du tout.
Mal nommer quelqu'un est injurieux, insultant. Ces personnes fragilisées ont un nom, un genre (madame, monsieur). Parfois elles demandent ou ne répondent qu'à leur prénom, leur surnom. Cette adaptation sera étudiée, évaluée, validée avec eux et leurs proches, bref, professionnelle.
Oui, nommer, communiquer fait partie de nos métiers. Apprendre à communiquer est démontré (voire l'étude d'une anthropologue américaine). Sachant que "nous ne pouvons pas ne pas communiquer", explique l'auteur du livre L'hypnose pour accompagner les patients âgés.
A nous de réfléchir et de discipliner nos façons de nommer les adultes, que nous accompagnons, avec qui nous vivons.
Attention aux noms employés.
Attention au non-verbal (plus de 80 % de la communication). Attention aux tons de voix donc. Ils ne sont pas tous sourds.
Et le fait de s'adresser ) des personnes malades, désorientées, oblige à encore plus de travail sur la façon d'entrer en communication, en étant vu, compris, reconnu, écouté, apaisant.
Il faut du temps, des compétences, du professionnalisme.
Il faut l'exemplarité du management pour ne pas tomber dans les travers de propos infantilisants, déplacés.
Et rappelons-le : malades ou pas, sous tutelle ou non, ces citoyens ont les même droits que nous.
Y compris le droit de vote. Et ce 7 mai, ils l'exerceront.
Surement grâce à votre aide.
Soyez en remerciés et bien appelés.
Car les professionnels aussi doivent être nommés avec justesse, en tant qu'adultes, citoyens. Il faut prendre conscience du risque de dérives et de souffrances pour les soignants aussi.
Tous les citoyens (même âgés, même fragilisés, même atteints d'une maladie neuro-évolutives... même soignants, même accompagnants) naissent et demeurent libres et égaux en droits, précise notre constitution de 1789.
Toutes les recommandations de bonnes pratiques de toutes les autorités, agences d'évaluation de la qualité du prendre soin l'affirment : les personnes que les établissements et services sociaux et médico-sociaux accompagnent sont des citoyens, adultes. Il en est de même pour les professionnels qui prennent soin d'eux.
Nous sommes frères, égaux.
Ils ne sont pas nos papis, ni nos mamies... sauf s'ils le sont vraiment et demandent à être appelés ainsi, personnellement.
Non seulement ils ne nous appartiennent pas, mais ils ne devraient pas intégrer si fortement l'âgisme (ce racisme anti-vieux, anti-vieillissement) au point parfois d'accepter d'être appelé n'importe comment (papis, mamies, ma p'tite dame, mon p'tit monsieur) plutôt que de ne pas être appelé du tout.
Mal nommer quelqu'un est injurieux, insultant. Ces personnes fragilisées ont un nom, un genre (madame, monsieur). Parfois elles demandent ou ne répondent qu'à leur prénom, leur surnom. Cette adaptation sera étudiée, évaluée, validée avec eux et leurs proches, bref, professionnelle.
Oui, nommer, communiquer fait partie de nos métiers. Apprendre à communiquer est démontré (voire l'étude d'une anthropologue américaine). Sachant que "nous ne pouvons pas ne pas communiquer", explique l'auteur du livre L'hypnose pour accompagner les patients âgés.
A nous de réfléchir et de discipliner nos façons de nommer les adultes, que nous accompagnons, avec qui nous vivons.
Attention aux noms employés.
Attention au non-verbal (plus de 80 % de la communication). Attention aux tons de voix donc. Ils ne sont pas tous sourds.
Et le fait de s'adresser ) des personnes malades, désorientées, oblige à encore plus de travail sur la façon d'entrer en communication, en étant vu, compris, reconnu, écouté, apaisant.
Il faut du temps, des compétences, du professionnalisme.
Il faut l'exemplarité du management pour ne pas tomber dans les travers de propos infantilisants, déplacés.
Et rappelons-le : malades ou pas, sous tutelle ou non, ces citoyens ont les même droits que nous.
Y compris le droit de vote. Et ce 7 mai, ils l'exerceront.
Surement grâce à votre aide.
Soyez en remerciés et bien appelés.
Car les professionnels aussi doivent être nommés avec justesse, en tant qu'adultes, citoyens. Il faut prendre conscience du risque de dérives et de souffrances pour les soignants aussi.
Sur le même sujet
Actualité
Métiers de la santé et de l’accompagnement
Abonné
Journée mondiale : les aides-soignants continuent de militer pour leur rôle propre
Outils et fiches pratiques
Métiers de la santé et de l’accompagnement
Le métier d’infirmier/ère (IDE)
Outils et fiches pratiques
Métiers de la santé et de l’accompagnement