Accompagnements & soins
Le rôle propre infirmier
Un rôle à affirmer
Les 600 000 infirmiers et infirmières sont à l'honneur dans l'actualité cette semaine.
Adoré(e)s des français, ils/elles font aussi partie des professions de santé en souffrance, à risque de burn out et d'épuisement. L'ordre des médecins et infirmiers ont lancé un numéro vert : 0 800 800 854 gratuit, accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 avec un soutien psychologique.
La démographie de ces professionnels de santé montre des besoins en croissance. L'évolution de leur formation initiale se dessine.
Ces infirmiers se fédèrent de plus en plus au sein de leur Ordre, de la FFIDEC pour les infirmiers coordinateurs qui organisent une journée professionnelle le 14 juin prochain et ont demandé à Agevillage d'être Grand Témoin.
Leurs compétences sont de plus en plus mobilisées : au sein des réseaux de soins (voir la nouvelle fédération FACS), des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), au sein de l’association Asalee (Action de santé libérale en équipe avec des binômes médecins généralistes/infirmiers intégrant un protocole dérogatoire). Depuis peu, les infirmiers libéraux disposent aussi d’une attestation clinique infirmière à destination des victimes (pour lutter contre les violences faites aux femmes notamment).
Montée des maladies chroniques, soins à domicile, fin de vie mais aussi prévention santé, éducation thérapeutiques des personnes fragilisées, malades, de leurs proches aidants, télémédecine ... la position de l’infirmier se raffermit dans le parcours de soin, comme délégué à la santé publique. Ils/elles sont en premières lignes pour suivre le dossier médical et être capable de s'ajuster aux réalités quotidiennes.
Au sein des services de soins, des institutions, son rôle propre gagnerait à être renforcer aussi. Pour donner du sens et de la cohérence dans le prendre soin quotidien délégué aux autres professionnels de l'aide et du soin. Pour sortir de l'assistance aux médecins, de la saisie permanente de donnée, la sacro-sainte préparation des médicaments, ils/elles ont besoin de moyens adaptés (systèmes d'informations, DMP efficace en Ehpad), d'équipes formées et compétentes à leurs côtés.
Avec les directions, les Medec, elles peuvent inviter à faire appel à d'autres professionnels pour améliorer le prendre soin, mettre en oeuvre les bonnes pratiques : voir cette semaine comment favoriser la sexualité, accompagner les personnes désorientées avec la Validation® de Naomi Feil, proposer l'intervention d'un sophrologue auprès des personnes âgées.
Si le rôle central des médecins est toujours affirmé, les lignes bougent avec la création du nouveau métier d’IPA (infirmier en pratique avancée) censé commencer en septembre 2018.
L'enjeu : reconnaître et renforcer le rôle propre infirmier.
Adoré(e)s des français, ils/elles font aussi partie des professions de santé en souffrance, à risque de burn out et d'épuisement. L'ordre des médecins et infirmiers ont lancé un numéro vert : 0 800 800 854 gratuit, accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 avec un soutien psychologique.
La démographie de ces professionnels de santé montre des besoins en croissance. L'évolution de leur formation initiale se dessine.
Ces infirmiers se fédèrent de plus en plus au sein de leur Ordre, de la FFIDEC pour les infirmiers coordinateurs qui organisent une journée professionnelle le 14 juin prochain et ont demandé à Agevillage d'être Grand Témoin.
Leurs compétences sont de plus en plus mobilisées : au sein des réseaux de soins (voir la nouvelle fédération FACS), des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP), au sein de l’association Asalee (Action de santé libérale en équipe avec des binômes médecins généralistes/infirmiers intégrant un protocole dérogatoire). Depuis peu, les infirmiers libéraux disposent aussi d’une attestation clinique infirmière à destination des victimes (pour lutter contre les violences faites aux femmes notamment).
Montée des maladies chroniques, soins à domicile, fin de vie mais aussi prévention santé, éducation thérapeutiques des personnes fragilisées, malades, de leurs proches aidants, télémédecine ... la position de l’infirmier se raffermit dans le parcours de soin, comme délégué à la santé publique. Ils/elles sont en premières lignes pour suivre le dossier médical et être capable de s'ajuster aux réalités quotidiennes.
Au sein des services de soins, des institutions, son rôle propre gagnerait à être renforcer aussi. Pour donner du sens et de la cohérence dans le prendre soin quotidien délégué aux autres professionnels de l'aide et du soin. Pour sortir de l'assistance aux médecins, de la saisie permanente de donnée, la sacro-sainte préparation des médicaments, ils/elles ont besoin de moyens adaptés (systèmes d'informations, DMP efficace en Ehpad), d'équipes formées et compétentes à leurs côtés.
Avec les directions, les Medec, elles peuvent inviter à faire appel à d'autres professionnels pour améliorer le prendre soin, mettre en oeuvre les bonnes pratiques : voir cette semaine comment favoriser la sexualité, accompagner les personnes désorientées avec la Validation® de Naomi Feil, proposer l'intervention d'un sophrologue auprès des personnes âgées.
Si le rôle central des médecins est toujours affirmé, les lignes bougent avec la création du nouveau métier d’IPA (infirmier en pratique avancée) censé commencer en septembre 2018.
L'enjeu : reconnaître et renforcer le rôle propre infirmier.
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