Accompagnements & soins
Un CDI à temps plein ? Non merci.
Absentéisme sociétal
La Paris Health Care Week qui vient de fermer ses portes regroupait plusieurs salons professionnels de Géront'Expo, Handicap'Expo, Hôpital Expo, Hit au salon Infirmier.
L'occasion d'entendre les équipes de terrain témoigner des problématiques grandissantes de recrutement.
Les aides-soignantes notamment sont très recherchées. Les promotions en IFAS ne font plus recette et les petits salaires empêchent la garde des enfants avec les horaires décalés.
Les professionnels préfèrent rester en CDD pour la prime de précarité, pour ne pas dépasser un quota d'heures travaillées qui les priveraient d'avantages pour des aides à la garde d'enfant, l'accès à des aides au logement.
Un CDI à temps plein ? non merci, constate M.Vénard directeur de la résidence Les Jardins de Matisse qui parle d'absentéisme sociétal (lié aux problèmes de transport, d'accès au logement, de garde d'enfant). Il mise sur l'art, sur la qualité de vie au travail pour garder ses équipes.
La feuille de route d'Agnès Buzyn sur le grand âge aborde cette question de la qualité de vie au travail, mais force est de constaté que l'effort reste limité, s'attristent les fédérations professionnelles, celles du domicile notamment.
Malgré une vision sociale du vieillir digne "avoir sa maison", "être dans le monde", la feuille de route de la ministre des Solidarités et de la santé se recentre presque "naturellement" vers les soins.
On doute encore de la dynamique d'un possible "vieillir debout", pluridisciplinaire, territorial, ouvert sur les métiers du lien, du prendre soin, aux impacts médico-économiques favorables (moins d'hospitalisations, de neuroleptiques, d'arrêts de travail).
Les "Hospitalents", les Trophées, les Starts Up montrent l'énergie du terrain, la volonté de charger la donne, dans une démarche co-responsable, éco-responsable.
Pour que demain les plus jeunes se tournent avec plus d'envies vers ce secteur d'activité.
Pour des CDI : oui merci !
L'occasion d'entendre les équipes de terrain témoigner des problématiques grandissantes de recrutement.
Les aides-soignantes notamment sont très recherchées. Les promotions en IFAS ne font plus recette et les petits salaires empêchent la garde des enfants avec les horaires décalés.
Les professionnels préfèrent rester en CDD pour la prime de précarité, pour ne pas dépasser un quota d'heures travaillées qui les priveraient d'avantages pour des aides à la garde d'enfant, l'accès à des aides au logement.
Un CDI à temps plein ? non merci, constate M.Vénard directeur de la résidence Les Jardins de Matisse qui parle d'absentéisme sociétal (lié aux problèmes de transport, d'accès au logement, de garde d'enfant). Il mise sur l'art, sur la qualité de vie au travail pour garder ses équipes.
La feuille de route d'Agnès Buzyn sur le grand âge aborde cette question de la qualité de vie au travail, mais force est de constaté que l'effort reste limité, s'attristent les fédérations professionnelles, celles du domicile notamment.
Malgré une vision sociale du vieillir digne "avoir sa maison", "être dans le monde", la feuille de route de la ministre des Solidarités et de la santé se recentre presque "naturellement" vers les soins.
On doute encore de la dynamique d'un possible "vieillir debout", pluridisciplinaire, territorial, ouvert sur les métiers du lien, du prendre soin, aux impacts médico-économiques favorables (moins d'hospitalisations, de neuroleptiques, d'arrêts de travail).
Les "Hospitalents", les Trophées, les Starts Up montrent l'énergie du terrain, la volonté de charger la donne, dans une démarche co-responsable, éco-responsable.
Pour que demain les plus jeunes se tournent avec plus d'envies vers ce secteur d'activité.
Pour des CDI : oui merci !