Réseaux & territoires
Administrations : non/agences : oui
DGCS, DGOS… et CNSA
Les mouvements récents à la tête des administrations centrales (DGCS, DGOS) font bruisser.
Ne serait-ce pas une manière de transférer la gestion des politiques publiques, la future protection sociale du 21e siècle vers des agences comme la CNSA (qui a renouvelé sa convention avec l'UNCCAS à hauteur d'un million d'euros) ? Ces agences seraient jugées plus politiques, intégrant les parties prenantes dans leur gouvernance, devant communiquer régulièrement sur leur plan stratégique, leur budget, leurs échéances.
D'un côté, des administrations qui précisent les lois (décrets d'application), qui les déploient et les font respecter.
De l'autre, une ou des agences qui se veulent plus agiles, plus connectées aux réalités, plus colloboratives, plus participatives... plus rigoureuses, représentatives, indépendantes des pressions politiciennes ?
Reste que les enjeux sont là : la révolution de la longévité bat son plein avec 2 235 millions de personnes fragilisées à horizon 2050 pour le rapport Libault et 4 millions selon l'Insee... Quelle agence, quelle administration tranchera ?
Notre société a l'obligation de s'adapter à son vieillissement avec des solutions, des services, des accueils en nombre et qualité suffisantes.
Avec évidemment un renforcement en nombre des professionnels (voir les impacts de l'étude nationale des coûts en Ehpad), alors que les centres de formation peinent à remplir (déficit en IFAS), que l'accidentologie continue sa progression et remobilise l'INRS autour des moblisations, des réhaussements, des relevés de chutes...
Nous n'aurons pas d'autres choix que de réfléchir à l'accompagnement de situations de vie de plus en plus complexes : fragilités, accompagnement de personnes immigrées, polypathologies, troubles du comportement (comme le syndrôme de Diogène), fin de vie, et ce partout sur les territoires, dans des domiciles, des lieux de vie variés.
Il ne faudra pas omettre le droit fondamental d'accès à la culture comme le rappelle André Fertier dans son livre qui réclame un pacte culturel républicain, aux côtés de la loi Ma Santé 2022 qui se décline aussi dans le médico-social.
Un pacte, une loi, mis en oeuvre et pilotés par une agence ou une administration centrale ?
Ne serait-ce pas une manière de transférer la gestion des politiques publiques, la future protection sociale du 21e siècle vers des agences comme la CNSA (qui a renouvelé sa convention avec l'UNCCAS à hauteur d'un million d'euros) ? Ces agences seraient jugées plus politiques, intégrant les parties prenantes dans leur gouvernance, devant communiquer régulièrement sur leur plan stratégique, leur budget, leurs échéances.
D'un côté, des administrations qui précisent les lois (décrets d'application), qui les déploient et les font respecter.
De l'autre, une ou des agences qui se veulent plus agiles, plus connectées aux réalités, plus colloboratives, plus participatives... plus rigoureuses, représentatives, indépendantes des pressions politiciennes ?
Reste que les enjeux sont là : la révolution de la longévité bat son plein avec 2 235 millions de personnes fragilisées à horizon 2050 pour le rapport Libault et 4 millions selon l'Insee... Quelle agence, quelle administration tranchera ?
Notre société a l'obligation de s'adapter à son vieillissement avec des solutions, des services, des accueils en nombre et qualité suffisantes.
Avec évidemment un renforcement en nombre des professionnels (voir les impacts de l'étude nationale des coûts en Ehpad), alors que les centres de formation peinent à remplir (déficit en IFAS), que l'accidentologie continue sa progression et remobilise l'INRS autour des moblisations, des réhaussements, des relevés de chutes...
Nous n'aurons pas d'autres choix que de réfléchir à l'accompagnement de situations de vie de plus en plus complexes : fragilités, accompagnement de personnes immigrées, polypathologies, troubles du comportement (comme le syndrôme de Diogène), fin de vie, et ce partout sur les territoires, dans des domiciles, des lieux de vie variés.
Il ne faudra pas omettre le droit fondamental d'accès à la culture comme le rappelle André Fertier dans son livre qui réclame un pacte culturel républicain, aux côtés de la loi Ma Santé 2022 qui se décline aussi dans le médico-social.
Un pacte, une loi, mis en oeuvre et pilotés par une agence ou une administration centrale ?
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