Qualité & management
Quel territoire pour quelles prestations ?
Les rapports des experts en marge des débats sur la réforme de la mal nommée "dépendance" lors du premier semestre 2011, ont montré l'importance de la refonte de la gouvernance de l'aide aux personnes âgées qui se fragilise.
Le besoin d'un nouveau référentiel d'évaluation partagé, de guichets uniques sur les territoires, de filières de soins et prendre soin labellisées, est partagé par les experts. Mais leurs travaux ne sont pas allés jusqu'à définir les acteurs de cette nouvelle gouvernance.
Qui évalue, avec quel outil ? Est-ce, comme aujourd'hui, les mêmes équipes qui évaluent et attribuent la prestation d'aide (équipes APA du Conseil général) ? Avec les effets pervers connus, notamment quand les moyens se raréfient, mais que les besoins s'intensifient sur le terrain.
Qui orchestre ces guichets uniques ? Ils s'appellent Clic, maison de l'autonomie, Maia (pour les personnes malades Alzheimer), coordination gérontologiques, plus ou moins en lien avec les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) selon les territoires.
Qui valide et anime ces filières dont la clé reste la proximité de la personne fragilisée, de ses aidants ?
Les 36 000 communes (et inter-communalités), la centaine de départements, la vingtaine de régions et leurs ARS (Agences régionales de santé), les services de l'Etat (dont la CNSA : Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) ?
Le mille-feuille français trouve ici ses limites, mais est-ce pour autant juste d'envisager la suppression des CCAS (Centres communaux d'action sociale) comme le suggère le sénateur Doligé au grand dam de l'Unccas ?
Au delà des enjeux techniques (qui fait quoi, avec quels moyens, quels contrôles), voilà un modèle de réflexion, une matrice peut- être pour réfléchir au remodelage de toutes les strates. Un projet - un test - qui concerne les citoyens, membres et acteurs de chaque strate de ce mille-feuilles.
Le besoin d'un nouveau référentiel d'évaluation partagé, de guichets uniques sur les territoires, de filières de soins et prendre soin labellisées, est partagé par les experts. Mais leurs travaux ne sont pas allés jusqu'à définir les acteurs de cette nouvelle gouvernance.
Qui évalue, avec quel outil ? Est-ce, comme aujourd'hui, les mêmes équipes qui évaluent et attribuent la prestation d'aide (équipes APA du Conseil général) ? Avec les effets pervers connus, notamment quand les moyens se raréfient, mais que les besoins s'intensifient sur le terrain.
Qui orchestre ces guichets uniques ? Ils s'appellent Clic, maison de l'autonomie, Maia (pour les personnes malades Alzheimer), coordination gérontologiques, plus ou moins en lien avec les MDPH (Maisons départementales des personnes handicapées) selon les territoires.
Qui valide et anime ces filières dont la clé reste la proximité de la personne fragilisée, de ses aidants ?
Les 36 000 communes (et inter-communalités), la centaine de départements, la vingtaine de régions et leurs ARS (Agences régionales de santé), les services de l'Etat (dont la CNSA : Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) ?
Le mille-feuille français trouve ici ses limites, mais est-ce pour autant juste d'envisager la suppression des CCAS (Centres communaux d'action sociale) comme le suggère le sénateur Doligé au grand dam de l'Unccas ?
Au delà des enjeux techniques (qui fait quoi, avec quels moyens, quels contrôles), voilà un modèle de réflexion, une matrice peut- être pour réfléchir au remodelage de toutes les strates. Un projet - un test - qui concerne les citoyens, membres et acteurs de chaque strate de ce mille-feuilles.
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