Accompagnements & soins
Métiers du domicile : plus de polyvalence que de spécialisation
Les Français veulent vieillir à leur domicile. Quand ils doivent faire appel à des professionnels de l'aide, ils privilégient la qualité de la relation à la quantité des spécialistes (voir cette semaine l'interview de Madame Levaux, Présidente de la FEPEM).
La polyvalence des intervenants est ici plébiscitée au regard de la spécialisation.
Chacun comprend que les actes médicaux ou techniques doivent être effectués par les professionnels dédiés. Mais pour les actes plus simples de la vie quotidienne, la souplesse et la délégation sont attendues (médicaments, aide à la toilette...).
Par ailleurs, les acteurs de l'action sociale gèrent des budgets de plus en plus contraints, qu'ils tentent de dédier à des personnes ciblées.
Pour Albert Lautman, directeur national de l'action sociale de la CNAV, l'enjeu est de renforcer le panier de services à l'aide d'actions de prévention de la fragilité.
L'aide à domicile qui intervient régulièrement auprès des personnes peut repérer des baisses d'envies, d'appétit, des médicaments non-pris... Il faut qu'elle puisse se sentir légitime dans son devoir d'alerter le bon interlocuteur.
Améliorer les repérages des accidents domestiques sera aussi utile pour les intervenants eux-mêmes.
On le voit, la polyvalence l'emporte sur la spécialisation. Le métier de l'aide à domicile change, se renforce. Est-ce que ce sera à salaire égal ?
Cette polyvalence demande des compétences, des connaissances, l'utilisation de nouveaux outils (informatique, télégestion, domotique...).
Des formations sont nécessaires, elles devront être reconnues et financées tout comme la coordination du panier de services.
Des expérimentations doivent être lancées fin 2013 par la CNAV jusque 2015.
Nous les suivrons avec attention.
La polyvalence des intervenants est ici plébiscitée au regard de la spécialisation.
Chacun comprend que les actes médicaux ou techniques doivent être effectués par les professionnels dédiés. Mais pour les actes plus simples de la vie quotidienne, la souplesse et la délégation sont attendues (médicaments, aide à la toilette...).
Par ailleurs, les acteurs de l'action sociale gèrent des budgets de plus en plus contraints, qu'ils tentent de dédier à des personnes ciblées.
Pour Albert Lautman, directeur national de l'action sociale de la CNAV, l'enjeu est de renforcer le panier de services à l'aide d'actions de prévention de la fragilité.
L'aide à domicile qui intervient régulièrement auprès des personnes peut repérer des baisses d'envies, d'appétit, des médicaments non-pris... Il faut qu'elle puisse se sentir légitime dans son devoir d'alerter le bon interlocuteur.
Améliorer les repérages des accidents domestiques sera aussi utile pour les intervenants eux-mêmes.
On le voit, la polyvalence l'emporte sur la spécialisation. Le métier de l'aide à domicile change, se renforce. Est-ce que ce sera à salaire égal ?
Cette polyvalence demande des compétences, des connaissances, l'utilisation de nouveaux outils (informatique, télégestion, domotique...).
Des formations sont nécessaires, elles devront être reconnues et financées tout comme la coordination du panier de services.
Des expérimentations doivent être lancées fin 2013 par la CNAV jusque 2015.
Nous les suivrons avec attention.