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Qualité & management

Agisme, maltraitance, attractivité : comment faire la révolution sémantique ?

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 3 min

Date de publication 19/01/2022

1 commentaires

Mal nommer les choses, jugeait Camus, c’est ajouter du malheur au monde. S’engager contre l’âgisme, pour un meilleur traitement des plus âgés, c’est aussi interroger son vocabulaire. Une réflexion entamée depuis plusieurs années par les professionnels du grand âge. Pourquoi et comment s’en emparer ? Les pistes de la rédaction.

Connaissons-nous vraiment le sens des mots que nous employons au quotidien ? Faut-il continuer à les utiliser ? C’est à ces questions qu’a souhaité répondre Armelle Debru, philosophe, historienne et linguiste (université Paris-Descartes, université Paris Saclay) lors de l’université d’été de l’Espace éthique Ile-de-France à Nice en 2021. Si l’universitaire a analysé des termes très actuels – confinement,

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Renaud MARIN LA MESLEE

Je suis bien déçu que mon commentaire n'ait pas été publié. J'y expliquais combien il est important de ne pas confondre autonomie et indépendance, et combien il est nuisible de remplacer le mot "dépendance" par l'expression "perte d'autonomie".
L'autonomie c'est la capacité de décider soi-même de ce qui est bon pour soi; l'indépendance, c'est la capacité d'effectuer les actes que l'on décide d'exécuter. A confondre les deux, on finit par considérer que tous les gens qui ont perdu en tout ou partie leur indépendance (motrice, fonctionnelle, ou autre) ont perdu leur autonomie, ce qui autoriserait donc à décider pour eux… Je vous laisse réfléchir là-dessus, en espérant que cette fois vous jugerez ma réaction suffisamment intéressante et modérée pour être publiée.
Cordialement,
Dr Renaud Marin la Meslée