Approches non-médicamenteuses : des clowns au cœur du soin

Caroline de Diesbach intervient depuis plus de 10 ans en Ehpad et dans les hôpitaux, les services de soins de suite ou les soins palliatifs, où elle endosse son costume de clown et chercher à retrouver, au fin fond des regards embrumés par la maladie « ce quelque chose de l’être qui est toujours là ».

Même quand le langage n’est plus là, les émotions, le désir – même le plus ténu – reste.

« Pour moi le clown c’est aussi celui qui risque gros pour son désir, un désir qui se faufile jusque par la faille, la petite fente qu’il perçoit. Alors, avec grâce peut-être, ça résiste.

De cette manière, le clown se balade et erre parfois du côté de l’inconscient, là où ça oublie. Il en a un savoir. Un savoir lié à l’équivoque. »

Sous forme de vignettes, elle revient sur ces rencontres, entremêlées de pastilles plus intimes sur son propre rapport à la mort, au deuil, mais aussi de ses réflexions sur la vie en institution aujourd’hui.

Un témoignage tout en sensibilité.

Une clown au cœur du soin
Caroline de Diesbach
Champ sopcial éditions
96 pages
14 euros

Clown lui aussi, Christian Moffarts a créé le Clown relationnel, une démarche de soin relationnels par la voie du clown.

Une forme d’art-thérapie qui permet de prendre soin de personnes psychiquement très dépendantes, d’entrer en empathie corporelle et ludique avec des personnes "non-communicantes", de prévenir et apaiser les comportements troublés et de contribuer à la qualité de vie des personnes.

Il est venu en 2020 présentercette approche lors du 13ème colloque des approches non-médicamenteuses.