Qualité & management
Bonne résolution : j’auto-diagnostique ma démarche RSE et développement durable
Dernière bonne résolution de ce début 2024 : je lance l'auto-diagnostic partagé de la démarche RSE et développement durable de ma structure avec l'outil Modd de l'Anap, et je compare les résultats aux tendances de 2000 établissements analysés avec le C2DS pour alimenter mon plan d'actions. C'est parti !
S’emparer de l’outil d’auto-diagnostic Modd pour “Mon observatoire du développement durable”
Avant de commencer votre auto-diagnostic, l'Anap invite à prendre le temps de consulter le mode d'emploi de l'Observatoire.
Il va aider à créer votre compte en le rattachant à votre structure, gagner du temps dans la collecte des données, connaître les astuces pour saisir les données, consulter les résultats, les valider et les partager.
Bon à savoir :
> pour les gestionnaires de plusieurs structures, vous avez la possibilité de visualiser les résultats de plusieurs répondants à la fois et d’en faire une compilation. Il suffit pour cela que les répondants de vos structures vous donnent accès à leurs résultats.
> pour les structures qui remplissent régulièrement le Modd vous avez la possibilité de comparer vos résultats dans le temps.
Et c'est parti : accédez à l'auto-diagnostic Modd qui nécessite 4 heures de travail de collecte pour répondre aux 40 questions, 16 enjeux repartis en 6 volets : gouvernance, sociétal, social, environnement, achats responsables, économie.
12 tendances se dégagent des diagnostics de 2000 établissements selon l’Anap et le C2DS
1. Nommer un référent Développement durable pour assurer la gouvernance du projet.
2. Au regard de la crise énergétique, la moitié des ESMS du panel améliore leur efficacité énergétique. Sachant que 40 % des consommations énergétiques est attendue dans 7 ans (décret tertiaire de la Loi Elan).
3. Un tiers des établissements favorise le covoiturage. Sachant que les ESMS ont pour obligation, instaurée par la loi LOM, d’améliorer la mobilité des salariés entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail, en favorisant le recours aux mobilités douces (vélo) ou collectives (covoiturage ou transport en commun).
4. Les trois quarts des établissements mesurent et suivent leur consommation d’eau, d'autant qu'il s’agit d’un critère obligatoire de la certification HAS.
5. La moitié des établissements renseigne son registre des déchets, sachant que cet outil de suivi devenu obligatoire dans tous les établissements.
6. Un tiers des répondants mène une politique de réduction du gaspillage alimentaire. Le diagnostic et la mise en place d’actions de réduction sont obligatoires dans le cadre de la loi Egalim.
7. 75 % des établissements œuvrent pour la biodiversité (via le concept One Health : une seule santé, celle de l'humain, celle des animaux, celle de l'environnement).
8. Deux tiers mènent des actions pour améliorer la qualité de l'air intérieur, dont la surveillance est obligatoire depuis fin 2022.
9. 25 % des établissements agit pour identifier et réduire les perturbateurs endocriniens, inscrit depuis 15 ans dans le Plan national de santé environnementale.
10. 25 % mesure la qualité de vie au travail via des enquêtes.
11. Près d’un tiers a un engagement pour des achats responsables (rédaction d’une politique/charte, critère RSE) avec ses fournisseurs, qui est un des indicateurs de la certification HAS.
12. Près d’un tiers travaille son ancrage territorial en agissant avec ses parties prenantes extérieures (fournisseur local, institution, mairie, filière de santé…) en écho avec la Stratégie nationale de santé déclinée dans les PRS (projets régionaux de santé), PRSE (projets régionaux de santé environnement).
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