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Politiques grand âge

Financer la bientraitance : ce n’est pas un poisson d’avril !

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/04/2025

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La mobilisation inter-professionnels de ce 1er avril montre que les acteurs du grand âge ne baissent pas les bras.

Malgré les tensions, malgré le bilan mitigé des contrôles lancés tous azimuts après le scandale des Fossoyeurs, ils dénoncent les manques, les besoins, l'immobilisme, l'âgisme, les risques encourus pour la santé des personnes aidées et la qualité de vie au travail des professionnels.

Et ils énoncent des pistes, ils créent des labels (comme le label Humanitude auquel je collabore directement), ils déploient au mieux de leurs finances les approches médicamenteuses et non-médicamenteuses comme les orthophonistes dont l'intérêt dans la prise en soin de la maladie d'Alzheimer gagne à être connu.

Les professionnels se préparent à leur évaluation HAS, encaissent les stress, accompagnent leurs équipes au mieux de leurs maigres moyens… au risque de ne pouvoir faire face et lâcher la barre, pour sauver leur propre santé.

Et si les pouvoirs publics augmentaient leurs repères de financement des besoins en aides et soin (Gir, Pathos) vers des indicateurs qualité opposables ?

Des indicateurs de qualité de vie des personnes aidées : la consommation médicamenteuse (neuroleptiques), le taux de recours aux urgences, aux hospitalisations, vers zéro contention, plus de recours aux ressources citoyennes et culturelles comme le soutient la Marche pour la citoyenneté culturelle à laquelle Agevillage est partenaire.

Des indicateurs de qualité de vie au travail avec plus de marques employeur positives, moins de postes vacants, de turn-over, une fidélisation, moins d'accidents de travail… une fierté des magnifiques métiers du lien quel que soit le domicile des personnes accompagnées, en alliance avec les proches aidants, les familles.

Des indicateurs de qualité suivis, évalués par des instances dédiées, identifiés, soutenues (à la différence du HCFEA, Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge qu'un amendement dans le cadre du projet de loi de simplification de la vie économique cherche à supprimer).

Et si financer la bientraitance : ce n’est pas un poisson d’avril !

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