Grand âge : chacun fait sa part dans sa zone d’influence

En écho aux enjeux du réchauffement climatique, la transition démographique arrive à grands pas et comme le proposait Jean-Louis Étienne, médecin et explorateur français, sur France Inter : "Tout ne viendra pas de l'Etat, à chacun de prendre sa part dans sa zone d'influence".

C'est en effet ce que tentent encore (mais jusqu'à quand), avec l'énergie du désespoir :

> Les acteurs du domicile réunis au salon des services à la personne, Silver Economy expo, sachant comme le souligne l'absence du réseau Una, qu'il s'agit ici de service professionnels à l'Autonomie, pas de solutions chics de confort.

> Les parlementaires, qui se mobilisent pour que la loi de programmation pour le grand âge soit vraiment à l'agenda et le plus vite possible. La proposition de loi Bien vieillir est un pied dans la porte pour pousser le gouvernement à agir, estime la députée Renaissance Annie Vidal, alors que les débats pour le PLFSS 2024 sont scrutés par les fédérations professionnelles.

> Les résidences autonomies, longtemps mises de côté, qui reviennent sur le devant de la scène dans le parcours résidentiel. Elles envisagent d'être de vrais partenaires dans l'accompagnement à la santé des résidents avec des impacts médico-économiques positifs selon une expérimentation dans le réseau Arpavie.

> Au Salon des Maires, les territoires qui montrent leur mobilisation en première ligne, vers des villes, des villages, "amis des aînés" et donc de toutes les générations !

> Quant à la communauté gériatrique et gérontologique, elle était réunie cette semaine aux Journées annuelles de la SFGG (Société française de gériatrie et gérontologie). Elle veut faire entendre sa voix et son dynamisme sur les enjeux de prévention et d'accompagnement en santé jusqu'au bout de la vie.

> Sans oublier les vieilles et les vieux eux-mêmes qui réfléchissent, travaillent et veulent se faire entendre au contre salon notamment : #Rienpourlesvieuxsanslesvieux !

On le voit : chacun tente de prendre sa part dans sa zone d'influence.

Gageons que cette énergie ne se tarisse pas au regard des enjeux démographiques, des crises des métiers et des tensions financières qui s'amplifient.