Accompagnements & soins
Liberté, qualité de vie, zéro contention, zéro digicode : on embarque !
C’est une affirmation de fond qui monte chez tous les acteurs du grand âge : embarquer toutes les parties prenantes pour aider à vieillir debout, libres, fiers des métiers du lien, de l’aide à l’autonomie.
Embarquer les personnes qui avancent en âge, qui peuvent avoir besoin d’aides et de soins, et qui restent des êtres de projets, vivants, jusqu’au bout.
Embarquer les proches aidants, les familles, plus enclins à la sécurité souvent, « dont la voix douloureuse, excessive parfois, est utile pour porter la qualité de vie » souligne Didier Sapy de la Fnaqpa.
Embarquer tous les professionnels de l’aide, du soin, aux domiciles, dans les différentes formes d’habitats, dans les établissements médicalisés.
Embarquer les autorités de tarification, les élus, les décideurs publics.
On a tous à gagner de savoir que les services du grand âge défendent les droits fondamentaux : la liberté, la qualité de vie et celle des professionnels qui les accompagnent.
Au lendemain de la semaine de la santé et la qualité au travail, voici la Croix Rouge qui dévoile officiellement sa philosophie d’accompagnement partout dans ses Ehpad ou services aux domiciles, en affirmant la liberté comme une valeur première.
« Mais ça ne va pas être possible » peut-on encore entendre, au regard des normes, des consignes, des injonctions des différentes autorités, des modes de financements centrés sur les besoins en soin.
Pourtant le soin est un lien, et sans lien, sans tendresse… comment vieillir debout ? Comment valoriser ces métiers ?
D’autant que tendre vers zéro contention, c’est trois fois moins de fractures associées comme en témoigne un Ehpad Croix Rouge. Ça se pense, ça s’accompagne d’ouvrir des services fermés, mais c’est possible.
« C’est une question de choix » affirme Didier Sapy le directeur de la Fnaqpa qui a mis l’avenir et la qualité de vie dans son acronyme. 31 ans après sa création, la fédération veut un choc de simplification pour proposer un parcours, des solutions financées simplement et dont chacun sera fier.
Les professionnels réclament un choc de simplification pour aussi financer les 40 centimes de plus par repas liés à la loi Egalim et à l'inflation, pour booster des solutions comme ces hôtels hospitaliers d’intérêt général, pour déployer des outils comme ID-PALL visant à identifier les besoins de soins palliatifs.
Qui pour incarner la liberté, la qualité de vie des plus âgés, sans contention, sans ni digicode ? « On attend une loi, on attend un ministre. Il faut que l’on puisse travailler » affirme Hugues Vidor de la fédération Adedom.
Il faut des arbitrages pour une loi grand âge visant à alimenter la 5eme branche autonomie de protection sociale. Il faut des acteurs de poids pour mener le choc de simplifications.
Les professionnels ont fait leur choix : pour la liberté, pour la qualité de vie, pour les liens avant les soins qui restent des moyens et non comme finalité.
Ils mobilisent leurs dernières forces pour embarquer tout le monde (et ne pas sombrer).
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