Lutte contre l'âgisme : trois pistes pour redonner le pouvoir aux personnes en situation de vulnérabilité

Première piste : comment prendre conscience de l'âgisme que nous avons tous intégré ?
Pas le choix, estiment les intervenants sans prendre le temps d'écouter les personnes, développer des espaces de parole, des espaces de réflexion sur le travail, discuter la qualité de la prise en soin dans des espaces de collaboration, des espaces éthiques, des conseils de la vie sociale (CVS) vitaminés.

Impossible sans les ressources et moyens associés... alors que les ressources manquent, que la promesse d'une loi Grand âge est constamment repoussée.

Deuxième piste : travailler le pouvoir d'agir des personnes en situation de vulnérabilité.
La Fondation Casip-Cojasor a développé une application à la main des personnes accompagnée pour qu'elles décident elles-mêmes de leurs projets de vie-de soin-d'accompagnement... avec un accès décidé par la personne aux professionnels.
Cette reprise de pouvoir sur sa vie bouscule les cultures.

Troisième piste : questionner le vocabulaire. Pourquoi parler de dépendance, de perte d'autonomie au lieu de situation de handicap ?
Le Haut Conseil de la Famille, l'Enfance et de l'Age (HCFEA) va replancher sur ce sujet, espère Pascal Champvert président de l'AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées).

Quelques ressources pour se saisir de l'âgisme et déployer des actions pour lutter contre en impliquant toutes les parties prenantes
- Rapport de la députée Dufeu pour lutter contre l'âgisme fin 2019
- Les campagnes contre l'âgisme relayées par la FIAPA, fédération internationale des associations pour personnes âgées
- Old Lives Matter : campagne de la SFGG , société française de gériatrie et gérontologie
- Observatoire de l'âgisme : http://www.agisme.fr/