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Politiques grand âge

Nous sommes à 5 ans du “Papy Boom”

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 23/04/2025

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2025/2030 : nous sommes à 5 ans de début du "Papy Boom". Nous sommes dans une "respiration démographique" : les babyboomers fêtent aujourd'hui leurs 80 ans, et l'on sait que les besoins d'aides et de soins augmenteront après leurs 85 ans.

Nous avons donc 5 ans pour sortir des discrédits, des contrôles destinés à rassurer face aux scandales.

Nous avons 5 ans pour structurer en profondeur des démarches contre les abus, les risques de maltraitance sur les millions de personnes en situation de vulnérabilité qui vieillissent dans leur domicile historique ou en établissement, comme le rappelle la fédération 3977. Avec les impacts concomitants sur l'attractivité des métiers de l'accompagnement, de l'aide, du prendre soin.

La Cour des Comptes demande cette semaine au gouvernement de "préférer une méthode plus sélective à l’ambition d’exhaustivité" dans les contrôles des Ehpad notamment.

Sur la base d'orientations nationales… certes, mais lesquelles ? Avec quelle implication des parties prenantes (les plus vieux eux-mêmes) ? Vers l'affirmation d'un vieillir debout ?

Nous avons 5 ans pour tisser un contrat de confiance et déployer une stratégie nationale cohérente, ambitieuse et suffisamment financée, expliquent 14 organisations professionnelles dans un communiqué commun.

Sachant que côté Service autonomie à domicile (SAD), le calendrier s'accélère. Alors faut-il se fiancer avant de se marier entre Ssiad et Saad ? Le cabinet Accens revient sur l’intérêt, ou non, de conclure une convention partenariale.

Nous avons 5 ans pour structurer des territoires, des villes labellisées Amies des Ainés avec des SPDA (services public départemental de l'autonomie) chers à Dominique Libault, à la hauteur des attentes des personnes concernées et des proches aidants souligne l'Uniopss.

Allez, il nous reste 5 ans pour renforcer les formations initiales des professionnels qui vont accompagner la vie des personnes ayant besoin d'aides. La pétition pour que l'Humanitude (notamment) soit enseignée dès l'école vient de dépasser les 1500 signataires. Les professionnels réclament de savoir déployer les approches non médicamenteuses (ANM) dont nous faisons la promotion chaque année dans notre colloque annuel. L'avocate Solenne Brugère a abordé l'an dernier les risques liés aux activités physiques et aux risques de chutes. Cette semaine, redécouvrez l'art de la diversion face aux troubles du comportement, avant de vous mobiliser pour "la bientraitance en action(s)" les 13 et 14 novembre prochains sur Paris.

Parce que nous avons 5 années pour préparer notre pays à la révolution de sa longévité !
Pour aider à vivre, vieillir debout, malgré tout, partout, jusqu'au bout !

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