Qualité & management
Siel Bleu lève 4 M€ auprès de la Banque des territoires (CDC), France Active, BNP Paribas, Ecofi et Crédit Mutuel
Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) voit son ciel s'éclaircir. L'association promeut l’activité physique adaptée (Apa) comme une offre thérapeutique à part entière, accessible au plus grand nombre, quelle que soit sa situation géographique ou financière. Présents dans près de 8 000 lieux différents en France et à l'international, 800 professionnels travaillent chez Siel Bleu auprès de 160 000 participants chaque semaine. Cette levée de fonds vise à accompagner plus de 500 000 bénéficiaires directs et indirects supplémentaires sur les sept prochaines années. L'occasion de revenir sur les pistes des associations pour leur financement, développement, soutien, alors que le ciel s'obscurcit encore (inflation, capacités d'endettement…).
Loi Hamon, titres associatifs : des pistes pour financer les structures à but non lucratifs
Cette levée de fonds de Siel Bleu de 4 millions d'euros auprès de la Banque des Territoires (un million) aux côtés de France Active, BNP Paribas, Ecofi, et Crédit Mutuel est l'occasion de revenir sur les pistes posées dans le cadre de la loi Hamon du 31 jullet 2014 relative à l'Economie Sociale et Solidaire (ESS).
A côté des subventions (cf. Fonds pour le développement de la vie associative, FDVA), des dons et legs, les titres associatifs permettent de renforcer les fonds propres des associations.
La liquidité et les modalités de rémunération du nouveau titre sont adaptées. Ces titres sont remboursables à l’issue d’un délai minimum de sept ans si le montant des fonds propres atteint le montant nominal d’émission.
Le taux de rémunération est librement négocié... et risque de remonter avec les prévisions inflationnistes qui s'annoncent à très court terme.
Et autre nom pour les Maia
Les missions d’accueil et d’information des associations (Maia) disposent de délégués départementaux à la vie associative (DDVA). Elles permettent aux associations d’identifier clairement les structures d’accueil et d’informations des services de l’Etat, ainsi que les centres de ressources à la vie associative privés et publics.
Ces centres de ressources sont par exemple les dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), les partenaires des conseils départementaux de l’accès au droit (CDAD), les délégués du Défenseur des droits, les maisons des associations et les tiers de confiance de l’Urssaf…
La Maia joue un rôle de coordination et d’information sur ces centres de ressources.
Les DLA et fonds (garantie…)
Les DLA (dispositifs locaux d’accompagnement) sont les lieux ressources. Il en existe 17 au niveau régional et 103 au niveau départemental en 2023.
Des fonds de garantie des apports en fonds associatifs ont été créés pour améliorer la trésorerie des associations. Les associations pourront recevoir des apports en fonds propres, garantis par un fonds qui assure aux apporteurs de pouvoir reprendre leur apport à l’échéance fixée, quelle que soit la situation financière de l’association bénéficiaire.
Les associations peuvent aussi créer des fonds de formation accompagnant la qualification des dirigeants bénévoles du secteur, en complément du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA).
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