Tous référents consentement

Comme le préconise le rapport de la Défenseure des droits qui s'inquiète des droits “gravement entravés” durant cette crise sanitaire : et si nous devenions tous des "référents consentement" des personnes en situation de vulnérabilité, aux situations très complexes, qu'elles vivent dans leurs domiciles historiques ou dans des lieux collectifs ?

Référents consentement d'une vie, comme à la maison, jusqu'au bout de la vie, chez soi... ou dans des maisons gériatriques de proximité et non plus des Ehpad comme le suggère le Dr Renaud Marin la Meslee président du SNGIE.

Référents consentement sur la vaccination (au succès à prendre avec des pincettes), référent consentement sur la vie sociale (avec un nouveau protocole d’allègement attendu pour mi-mai), sur les droits des professionnels tant en Ehpad qu'en résidences autonomie (oubliées des compensations covid).

Référents consentement d'une hygiène positive pour la qualité de vie des uns et des autres : zoom cette semaine dans le cadre de la Journée mondiale de l’hygiène des mains sur différents outils et supports pour inciter tout un chacun (personnes aidées, proches aidants, familles, professionnels) à se laver les mains.

Référents consentement face aux évènements indésirables graves, pour les prévenir, les traiter et éviter une mise en examen comme le groupe Orpea cette semaine pour « homicides involontaires » et « blessures involontaires » après trois décès pour noyade en 2015 à Biot suite aux crues de deux cours d’eau côtiers et leurs affluents.

Et quand le consentement n'est plus possible, devenons "référents assentiment" comme l'explique Georges-Paul Lambert, auteur et ancien praticien hospitalier en USLD.

Pour être fiers du prendre soin, pour être fiers de ces magnifiques métiers du lien, pour aider à vieillir debout, malgré tout, jusqu'au bout : cap vers cette fonction de "référent consentement" dans toutes les structures professionnelles.